Bureau, bureau, bureau

On a beau dire, quelque soit le boulot, si intéressant et prenant soit-il, il y a toujours de ces périodes qui nous tombent dessus sans crier gare, ces moments si chiants et interminables qu'on vendrait père et mère pour avancer ses vacances et qu'on se demande comment on a pu, ne serait-ce qu'à un moment -même un peu alcoolisé- pendant les deux ans passés, apprécier un tant soit peu ce putain de job chronovore et migrainogène que l'on tente d'oublier dans l'anisette artisanale locale dès 6 heures du soir. Au passage, Jeannot, merci.

Alors, on prend son mal de tête en patience et on continue à remplir ces cases, enjoliver ces colonnes et ces courbes, mettre en sauce ces lignes et ces lignes et ces lignes et triturer ces diapos colorées. Le temps annuel des comptes à rendre.

Où l'on attend, sans trop y croire, le temps du transat qui remplacera la chaise. Et le bruit des vagues celui du groupe électrogène…