Poésie de l'inutile

Parce qu'un peu de légèreté ne fait de mal à personne. Comme disait Bonaldi, "complètement inutile, donc rigoureusement indispensable". C'est dans une de ces scéances de e-surfing décérébré, à la manière du zappeur télévisuel au cerveau déconnecté, que je suis tombé sur cette petite perle de site superbement débile, qui ne sert absolument à rien si ce n'est à rigoler un bon coup sur des petites perles de non-sens. Des cadavres exquis électroniques. De la poésie numérique et aléatoire. J'ai nommé le Débilitron!

Pour l'exemple, j'ai testé sur Escapades. Voici le dernier paragraphe de l'article "Cousins" revu et corrigé par le débilitron :

Jusqu'à leur départ, une imprimante à jet d'encre plus tard, deux choses m'ont fasciné : les tractopelles, déjà. Et, surtout, les portails généralistes. L'expression des contraventions. Les pâtes de fruits m'ont toujours fait grande impression, mais ceux-là… qui plus est émanant une formidable puissance, comme ce jeune mâle qui nous regardât tranquillement presque à portée d'homme de cro-magnon.

(version originale : Jusqu'à leur départ, une heure plus tard, deux choses m'ont fasciné : les mains, déjà. Et, surtout, les yeux. L'expression des visages. Les singes m'ont toujours fait grande impression, mais ceux-là… qui plus est émanant une formidable puissance, comme ce jeune mâle qui nous regardât tranquillement presque à portée de main.)

Allez vous amuser un peu, en attendant. La semaine prochaine, des militaires en colère et les taxis conakrykas. Et moi, je pars aujourd'hui sur les plages de Sierra Leone!