Biking with a Peace Corp

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Deuxième journée dans les montagnes. Après une petite heure de marche (pour moi) et l’emprunt du vélo d’un de ses collègues du village d’à côté, Andrew m’a réservé une bonne séance de travail des cuisses sur les pistes pentues du coin. Pure vengeance bien mesquine après les côtes de Montmartre en Vélib de janvier dernier. Sauf qu’après vingt minutes de montée sans interruption, je fais nettement moins le fier que dans le XVIIIe et ses 200 mètres de dénivelé.

Fort heureusement, la beauté des paysages compense largement mes accès de mauvaise foi grincheuse contre l’amitié franco-américaine.




Hope, Andrew’s chien, trottine à nos côtés et parcourra pendant la journée une bonne vingtaine de kilomètres.


Aïn Bechar (prononcer « Betchar »). Ahmed et Lahcen, son fils, nous accueillent comme des rois autour d’une succulente tajine de poulet. Comme toutes les familles rurales, ils fabriquent eux-mêmes leur pain, dense, parfumé, exceptionnel. Alors que les pâles immitations des boulangeries de quartier d’Oujda pourraient faire dire au touriste pressé que le pain marocain n’est pas terrible… Nous quittons nos hôtes après un dernier thé à la menthe. C’est ici que Hope séjourne lors des absences prolongées d’Andrew. Nous sommes à 15 km de chez lui, mais il s’agit peut-être l’une des seules familles où elle ne serait pas maltraitée. Les chiens ont la vie dure ici…
Andrew et Lahcen
Le retour au village, les derniers kilomètres en descente. Hope, les moustaches au vent, termine la journée dans les bras de son maître.

Publié dans Maroc 2008

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