Marché rose, artisanat et gentils emmerdeurs

Publié le par Sylvain

3 heures du matin, après 10 heures de route. Mopti est déjà loin dans nos têtes et Bamako et ses taxis de nuit nous accueillent.

Aujourd'hui, nous devons partir à Yanfolila, mais je dois, avant et coûte que coûte, me faire faire un visa (cf. 'Passeporipéties').

16h30, visa en poche, je me dirige vers le grand marché. Les amies et Jérôme, stagiaire à Yanfolila venant d'arriver, m'ont précédé, faute de visa en temps voulu.

Marché rose, ou Grand Marché de Bamako. J'aime bien les marchés, leur ambiance, leurs odeurs, leur joyeux bordel. Celui-là entre également dans la catégorie des marchés à touristes (mais pas que), avec son lot de rabatteurs inévitables, d'autant plus tenaces que nous sommes en basse saison et que les Toubabous de mon espèce ne courent pas les rues…

Bonne poire et de bonne humeur, après avoir éconduit un premier vendeur de maillots de foot non sans difficulté, je suis un autre gars dans l'antre de son magasin de souvenirs. J'avais prévenu, dès le départ, que je ne voulais rien acheter, que je revenais du pays dogon, que je n'avais plus d'argent, etc. Mais tenaces, je vous dis.

Je suis finalement sorti avec 300 FCFA (3 FF) de bracelets de perles en poche. Tant d'efforts pour si peu… je crains les avoir un peu déçus.

Le bon côté des rabatteurs, par contre, c'est qu'il y en a toujours un pour t'aider à trouver ce que tu cherches. Et aujourd'hui, en fait, je cherche un peu. Des bracelets et des colliers pour Carine, qui va bientôt quitter la Guinée. De fil en aiguille, de couloirs en échoppes jusqu'à un deuxième marché, marché de l'artisanat celui-là, mes trouvailles, nettement facilitées par mes guides du jour, dépassèrent largement mes espérances.

Publié dans Mali 2006

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